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Carnet de Bord
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Lundi 30 Juillet 2001 Première Randonnée Nous partons pour notre première randonnée sac au dos. Peu téméraires (raisonnables, diront certains), nous ne bivouaquons pas en altitude compte tenu du froid et de l'humidité qui y règnent, et préférons retourner monter les tentes au même endroit que la veille. En plus, on sait que Vlad nous attend avec du thé chaud. Notre premier réveil en altitude se fait sous la pluie. D'un commun grognement, on se rendort. Un repos bénéfique, à l'unanimité. Le petit déjeuner est l'occasion de décider de la tournure que doit prendre la suite de la journée. Après quelques hésitations, on choisit de démonter les tentes pour partir en randonnée avec tous nos bagages, quitte à revenir sur le même site le soir.
Le début de la randonnée est hasardeux : on met un peu de temps à trouver le départ du sentier qui mène à un glacier. Le chemin emprunté est abrupt et rendu glissant par la boue (on réalisera à la descente qu'il s'agissait d'un raccourci). On renonce à se rendre jusqu'au glacier qui disparaît dans les nuages de plus en plus menaçants. Pour plus de sécurité et par crainte des basses températures, nous entamons la descente. Retour à la case départ. |
Lard et gousses d'ail en apéro Il faut dire que nous aspirons tous à un peu de tranquillité après nos « aventures » des jours précédents. La perspective de retrouver un feu et le thé chaud de Vladimir convainc tout le monde. On replante les tentes. Comme espéré, Vladimir nous convie à boire le thé. Il est en compagnie de 2 joyeux compères qui, à la différence de notre hôte, boivent, fument et reboivent. Le thé est accompagné de lard (graisse pure découpée) et de gousses d'ail : les apéricubes locaux en quelque sorte. Délicieux malgré les apparences. Soudain, Vladimir jette un froid. Il annonce que des policiers sont venus. Après ce qui nous est arrivé, ça n'augure rien de bon. Coup de speed général. Même perdus dans les nuages des vallées désertes d'Ala Archa, la flicaille nous poursuit. Une vraie conspiration. Il y a de quoi devenir parano. S'en suit une explication longue et confuse : Rémi ne comprends qu'un mot sur vingt. A-t-il bien saisi ce qu'a voulu dire Vlad qui ne semble pas préoccupé par ce qu'il vient d'annoncer ? Il change rapidement de sujet et se remet à rire avec ses amis. Finalement, ce sera grâce à 3 bouts de bâtons que l'énigme sera résolue : Vlad disait simplement qu'il y avait des gardes à l'entrée du parc. Gardes que nous avions croisé à l'aller. Qu'est ce qu'on est bien au chaud ! Antoine, tiraillé par ses intestins, : « Bon bah, on ne va pas s'éterniser... ». N'écoutant que notre amitié, nous nous levons et le suivons la larme à l'oeil ... dans le froid. Les voyageurs frileux que nous sommes retrouvent avec plaisir les soupes Knorr que Jérémie a passé en fraude, plaisir au coin du feu de bois qui prendra toute la soirée (car c'est long à cuire la soupe sur les braises).
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