Carnet de Bord


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Vendredi 17 Août 2001

(Journée de Chris, Etienne et Rémi)

Randonnée

  De la vallée de Karakol ( 2500m ) au lac Ala Këli (3500m ) puis retour dans la Vallée de Karakol. Chris se repose, Rémi et Etienne font une excursion au joli lac Ala Këli.

  Le rituel : à 6h, on sort la tête de la tente pour voir notre dieu Le Temps. Résultat mitigé, un ciel laiteux sans pluie et avec quelques nuages. On ne sait trop que faire. Mais Chris, ainsi que sa paire de chaussures, ont besoin d'un jour de repos. Rémi et Etienne décident donc de partir à la journée voir si le lac de montagne, il vous gagne.

Une jolie grimpette

  Sur le sentier, ils sont agréablement surpris : la végétation est vraiment différente de celle des jours précédents, elle est luxuriante et variée, avec une touche d'exotisme, puis elle fait place à des pierriers abruptes, c'est distrayant. La montée se fait en trois heures, physique, mais sur un chemin aisé à suivre. Ils remarquent avec quelques regrets qu'il y a un refuge tout mimi à environ une heure de marche de la vallée de Karakol où ils auraient pu dormir la veille.

Le lac

  Le sentier sur un magnifique lac, encaissé et d'un bleu électrique. La brume accrochée aux montagnes lui donne un aspect fantomatique. On s'attendrait presque à voir apparaître un château sinistre ou un monsieur distingué aux canines un peu proéminentes.

  Il y a bien des jeunes gens qui surgissent régulièrement à l'autre extrémité du lac, mais seuls leurs sacs sont proéminents. Les deux compères vont à leur rencontre par curiosité, et aussi pour leur expliquer que ce petit Poucet d'Etienne n'a pas trouvé mieux à faire que semer son appareil-photo petit et gris (un peu comme une pierre) au milieu des pierriers (pleins de pierres) pré-cités. Ils apprennent alors que ces jeunes Kazakhs, Russes ou Kirghizes de 17, 18 ans sont les porteurs d'un groupe de 15 touristes européens. Ils portent leurs effets personnels, plus ceux d'un touristes plus du matériel commun, comme par exemple des chaises de camping, pour 5$ par jour. Et si jamais l'un d'eux se tord la cheville parce qu'il a des godasses pourries, comme c'est arrivé sous leurs yeux, les touristes dont ils portent les affaires vont-ils s'arrêter ?

  Non, bien sur, ils sont là pour se détendre, eux. Et même si R & E vont aider le blessé avec leur trousse à pharmacie, à ce moment précis, ils ont honte d'être deux touristes.

La redescente

  La retour se fait par le même sentier. En effet, il faut sauver l'appareil-photo d'un destin de pierre. Rémi, motivé par la qualité potentielle de la pellicule contenue dans l'appareil s'énerve un peu et le retrouve, pendant qu'Etienne crapahute et soulève les pierres 50 m trop bas.

Le retour au camp

  Nos deux randonneurs retrouvent Chris, ragaillardi par une journée passée à lire Crimes & Châtiments, paré à poursuivre la boucle le lendemain, si la météo le permet, bien entendu.


Vendredi 17 Août 2001

(Journée d'Antoine et Jérémie)

Journée glande

  Nous passons toute la journée à buller. La plaie d'Antoine va de mieux en mieux. Nous recevons également quelques coups de téléphone de France.

Du repos

  Après ces quelques jours un peu mouvementés, nous ressentons le besoin de nous reposer un peu. Lever assez tard et matinée passée à lire dans l'appartement nous font le plus grand bien. Nous allons au bazar du coin faire quelques courses pour le petit déjeuner et le repas du soir.

  Pendant l'après-midi, Jérémie va faire un tour dans les rues de Bichkek pour changer des Travellers et consulter l'e-mail pour savoir ce que sont devenus Chris, Etienne et Rémi. Pas de nouvelles ! Ils doivent être encore dans la montagne. Les rues de Bichkek sont assez agréables quand il fait beau, d'autant plus que se promener seul permet de passer plus inaperçu. Toutefois, il n'y a pas grand chose à voir. Jérémie rentre donc en fin d'après-midi pour retrouver Antoine qui est comme un coq en pâte dans l'appartement.

Soirée tranquille

  Antoine est maintenant complétement rassuré. Sa plaie semble cicatriser de mieux en mieux. Il en est tellement heureux qu'il l'exhibe à tout bout de champs. On se prépare à nouveau un bon petit gueuleton avec les produits achetés le matin. Nous répondons à quelques appels de France (l'appartement est équipé d'un téléphone), puis c'est l'heure d'aller au lit (on a vraiment pris l'habitude de se coucher tôt !).


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