Carnet de Bord


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Mardi 7 Août 2001

Repos

  Une journée presque sans bouger. Chacun se lève à son rythme, puis range son sac, se lave. Le soleil nous brûle toute la journée. Le soir, on retrouve notre hôtel miteux à Kotch Kor.

 

Nettoyages

  Antoine se lève très tôt, vers 5h du matin, pour partir profiter des premiers rayons du soleil en haut d'une colline. De l'autre côté de la rivière, des chevaux sauvages broutent paisiblement. Premier plaisir de la journée : souffler sur les braises encore chaudes et rallumer le feu en quelques minutes. Puis les autres se lèvent, les uns après les autres, et c'est le petit déjeuner. Au menu, gâteaux secs, abricots secs, raisins secs, et un peu de thé pour mouiller tout ça. Une fois la vaisselle terminée, il est temps de se laver dans la rivière dont l'eau ne vous retient pas trop longtemps . Jérémie et Antoine posent nus pour l'appareil de Rémi.

  Que c'est bon de se sentir propre ! Puis tous les vêtements y passent : caleçons, chaussettes, pantalons, tee-shirt.

La glande

  Ne rien faire. Bronzer, lire, lézarder, coincer la bulle, se tourner les pouces, dormir, écouter de la musique, chanter... 

  Rémi, lui, est parti à la pêche. Certes, avec un tel matériel même le capitaine Achab aurait du mal à attraper le moindre petit poisson. Mais Rémi n'en est pas là. Il serait même bien possible que ce doux rêveur oublie de mettre sa ligne dans l'eau...
  Quant à Chris, il continue, imperturbable, de dévorer Dostoïevski. De quoi s'inquiéter, je vous jure. Mais je vous rassure, ses plaisanteries nocturnes sont nettement plus en dessous de la ceinture.

Retour à Kotch Kor

  La fin d'après-midi approche et, avec elle, le spectre de l'hôtel miteux qu'il va nous falloir retrouver en rentrant à Kotch Kor. Antoine et Rémi seraient bien restés quelques heures de plus, mais il faut bien partir un jour. La descente vers la ville se fait rapidement, sans esbroufe. Au loin, le paysage de dentelle qu'offrent les montagnes qui bordent la plaine de Kotch Kor se laisse admirer sans fin.
  En arrivant en ville, nous prenons un vrai repas, le premier sans riz ni thon depuis 3 jours, et nous rentrons tôt à l'hôtel. Un petit peu de crème après-solaire, quelques mots échangés et nous voilà couchés, faute de lumière.


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