On est qui ?

Antoine

Chris

Etienne

Jérémie

Rémi


Bonne question !

  Déjà on est, puisqu'on pense, comme disait l'autre. On est cinq amis. Est-ce la peine de dire qu'Etienne a fait la jonction entre Rémi et Jérémie, les potes de Tours, et Chris et Antoine, les copains de Paris (où il a étudié dernièrement). Si vous voulez plus de détails croustillants sur la personnalité et les tics de chacun, reportez-vous aux portraits personnalisés.

  Plus sérieusement, derrière cette présentation se cache la question qui finit toujours par être posée : « ... Mais pourquoi là-bas ? » Et là, on se ressert un coup, parce que ça va être un peu long à expliquer. En résumé, il n'y a pas de « parce que » rationnel, franc et massif.

  Si on cherche la seule réponse valable, dans les propositions suivantes :

  • Enfants déjà, nous étions plutôt yourte nature.
  • Nous voulions ouvrir un Mac Do à Bichkek.
  • Nous souhaitions rencontrer les jeunes femmes de ce pays.
  • Nous y étions déjà allés faire du ski l’hiver précédent, c’était génial.
  • Euh... ben, c’est un peu par hasard.

      La seule vraie réponse, est bien évidemment la dernière. Voilà l’histoire :

  • Etienne et Rémi fuient l’automne pluvieux dans un bar, et écoutent Pierre raconter son voyage en Transsibérien, Moscou-Pékin. « Wouaouh, mortel ! » s’exclame Etienne après quelques bières.
  • Plusieurs personnes se montrent intéressées par un projet similaire pour l’été à venir. On se renseigne via le net. Et si on en profitait pour passer par la Mongolie ? Et si on y restait pour visiter ? Oui, mais c’est grand. On n’est peut-être pas obligés d’aller en Chine. Ah oui, mais les billets d’avions trajet simple Oulan-Bator/Paris, ça coûte la peau du c...
  • A ce stade des réflexions, Antoine découvre le site d’AsiaRando. « Vous aimez la Mongolie ? Vous aimerez la Kirghizie », disent-ils.
  • La... quoi ? Mûs par une curiosité croissante (Etienne achète un guide, Rémi s’offre un atlas, on dévalise les sites liés de près ou de loin à la Kirghizie), nous finissons par nous faire une idée de l’endroit où nous pourrions passer nos vacances.
  • Il suffit que l’on découvre l’existence de ce pays pour que l’on apprenne qu’il est déjà visité. « Ah, j’ai un copain qui y est allé l’année dernière, tu veux son numéro ? ». Voilà comment on a peaufiné les renseignements préalables.

      Sachez pour finir que notre projet initial (enfin, intermédiaire) nous faisait partir de Moscou en train. Nous voulions vivre les sensations que ne nous procurerait finalement pas le Transsibérien. Trois jours entre Moscou et Bichkek, à travers la Russie et le Kazakhstan. Nous avons finalement abandonné car la Russie nous demandait un visa double entrée (pour les deux jours à l’arrivée et idem au retour), donc double prix. Le visa de transit kazak, s’il existe officiellement, n’est pas connu des douaniers sur place, nous a-t-on dit. Bref, on a opté pour le vol direct Paris-Bichkek (qui demande tout de même un transit à Moscou).

      Heureusement, comme nous avons vécu un conte de fée, tout s’est bien terminé, avec le sourire. Et même si quand nous avions trop bu, certains avaient l’air de cons tout faits. Tous comptes faits, il ne nous est rien arrivés qui puisse inquiéter le futur voyageur que tu es.
     
    Maintenant, rentrons dans le vif du sujet : le voyage.