Mardi 14 Août 2001

(Journée de Chris, Etienne et Rémi)

Vallée de la Téléti

  Départ d’Antoine et Jérémie pour Bichkek, Rémi et Etienne les raccompagnent jusqu’à la piste. Puis avec Chris, décident de remettre le passage du col au lendemain .

  Etienne se réveille à 5h30 avec l’espoir que le temps se soit arrangé, espoir qui disparaît aussitôt qu’il sort la tête : il faudra qu’Antoine marche sous un ciel bouché et sur un sol détrempé. Deux heures plus tard, on part à quatre, de façon à ce qu’Antoine n’ait pas à porter de sac et puisse garder sa jambe raide. Ca ne suffit pas car 2 minutes plus tard il glisse sur un rocher et se rétame avec une certaine grâce et force jurons. Mais nul besoin d’être raide pour bien glisser : Etienne l’imitera quelques instants plus tard, manquant d’exploser une bouteille d’essence.

  Le moral n’est pas plus haut que la couche nuageuse et on repart à la vitesse d’un escargot suisse ; le reste se fera sans incident et on mettra trois heures à redescendre ce qu’on avait mis deux heures à monter la veille. Arrivés au début de la piste, deux groupes se séparent : Jérémie et Antoine d’un côté, Rémi et Etienne - qui rejoindront Chris - de l’autre.

  Une fois que Jérémie et Antoine ont disparu derrière la montagne, Rémi et Etienne repartent vivement dans l’espoir de passer le col aujourd’hui.

  Ils arrivent tard et le temps ainsi que la fatigue les décident à rester au même emplacement une nuit de plus dans le but de faire des jeux de voiture et de manger des caramels mous. Ben c’est bon làààà il faut dormir…

Mardi 14 Août 2001

(Journée d'Antoine et Jérémie)

Dure journée pour Antoine

  Jérémie s'est proposé de raccompagner Antoine sur Karakol pour revenir le lendemain sur Bichkek afin de soigner la blessure de ce dernier, pendant qu'Etienne, Rémi et Chris ont décidé de poursuivre la randonnée.

La dernière marche d'Antoine

  La veille, Antoine s'est blessé au genou et il semble préférable qu'il ne continue pas la randonnée de plusieurs jours que nous avions prévue. Jérémie s'est proposé de rentrer avec Antoine sur Bichkek, pendant qu'Etienne, Rémi et Chris poursuivront la marche de Jeti-Oguz à la vallée de Karakol. Mais il faut d'abord redescendre sur le village de Jeti-Oguz pour prendre le bus pour Karakol. Il y en a pour 6 heures de marche. Etienne et Rémi doivent donc aider Antoine à marcher et à porter son sac sur la première moitié du trajet. Chris reste seul à attendre leur retour.

Après 6 bonnes heures de marche, au cours desquelles Antoine a pris deux ou trois gamelles bien violentes sur des rochers rendus glissants par la pluie, nous arrivons à Jeti-Oguz où grâce à la rencontre de touristes Kazaks nous parvenons à négocier un retour en voiture sur Karakol, car il semble qu'il n'y ait pas de bus avant le soir. Le trajet en voiture est

assez comique. En effet, le conducteur coupe systématiquement le moteur une fois qu'il a pris suffisament de vitesse et le remet en marche quand la route ne permet plus d'avancer en roues libres.

Retour à l'hôtel

  Nous arrivons en fin d'après-midi à l'hôtel Karakol. Il reste des places et grâce à une petite note écrite par Rémi, la patronne de l'hôtel comprend que l'on souhaite récupérer une partie de nos bagages et laisser l'autre à nos amis toujours dans la montagne. C'est d'ailleurs l'occasion de se rendre compte que nous sommes bien perdus sans le Russe de Rémi.

Repos

  Antoine se sent un peu fatigué et souhaite se reposer dans la chambre de l'hôtel. Pendant ce temps, Jérémie va changer quelques Travellers à la banque et se renseigne sur les horaires de bus pour Bichkek : départ à 6h30 et arrivée à 14h30. 8 heures de trajet c'est un peu long, mais le billet n'est pas cher.

  Retour à l'hôtel, puis un bon repas et au lit de bonne heure.