Carnet de Bord


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Dimanche 19 Août 2001

(Journée de Chris, Etienne et Rémi)

Retour à Karakol

  Une journée haute en couleur que Chris et Etienne finissent fauchés comme les blés. Du campement aux sources d'eau chaude de la vallée d'Arachan, un grand pas pour la détente !

  Nous levons le camp sous un soleil radieux et nous rejoignons la vallée d'Arachan, avec l'appréhension de rencontrer à nouveau un gardien qui voudrait nous faire payer on ne sait quelle taxe.

  Mais cela ne se produit pas et nous arrivons aux sources d'eau chaudes vers 10h30, où nous retrouvons Acel et Arim, qui nous indiquent les sources non payantes, et dans la foulée nous proposent de nous ramener jusqu'à Karakol dans le minibus qui doit venir les chercher vers 14h. Nous avons notre honneur de marcheurs mais éviter 20 km de pistes et profiter plus longtemps des sources, ça nous séduit tout de suite.

Les sources thermales

  Nous nous dirigeons donc vers ces sources, montons vers le bassin qui est en hauteur, et face à nous, dans le bain, se trouvent trois demoiselles en tenues légères qui se marrent. Alors, nous sommes un peu perturbés, est-ce que nous devons faire comme si de rien n'était, se mettre en caleçon et rentrer dans le bain (qui est minuscule) et discuter de tout et de rien ?

  En fait, le temps que nous nous changions, elles nous laissent la place. Et après 4 jours de rando sous tous les temps, nous rentrons dans ce bain qui nous détend suavement de la nuque aux orteils, ouahhh, le bonheur ! Puis nous rejoignons le petit groupe de jeunes qui sont en fait des Russes venus passer une semaine de vacances ici .

 

  Nous partageons le repas et nous discutons de tout et de rien (mais bien habillés) lorsque surgit Acel qui nous annonce catastrophée que c'est en fait une jeep qui les ramène et qu'il n'y a pas de place pour nous.

20 km à pied, ça use, ça use

  Dans ces conditions, nous refaisons nos sacs et partons au plus vite et, bien sûr, il se met à pleuvoir. Nous ne profitons que moyennement des paysages qui pourtant valent le détour, tout concentrés sur notre marche forcée. En effet, nous devons prendre le bus dans le petit village qui est à l'entrée de la vallée. Si nous le manquons le dernier, nous devons encore marcher 20 km pour rejoindre la ville de Karakol. Au bout de 4 h nous arrivons enfin au village et nous prenons le bus pour Karakol : c'est la fin de la randonnée.

Karakol, ton univers impitoyable

  A peine arrivés, comme de bons occidentaux, nous nous jetons sur notre courrier électronique, pour savoir si Antoine s'est fait amputer, et si ça fait mal. Apparemment tout va bien. Nous donnons donc un rendez-vous pour le lendemain, à la gare routière de Bichkek. Seulement, on n'en connaîtra pas la réponse avant d'arriver : c'est au p'tit bonheur la chance. Puis après avoir mangé, Rémi, fatigué, rentre à l'hôtel dormir alors que Chris et Etienne optent pour « une dernière bière » en terrasse, dans un bar bruyant. Ils sympathisent alors avec leurs voisins de table qui sont étudiants et qui se retrouvent entre anciens camarades de classe. Leurs voisins sont en fait plutôt des voisines dans la mesure où il n'y a qu'un garçon, et sept jolies demoiselles, « toutes célibataires » leurs disent-elles en riant apr& egrave;s leur avoir demandé s'ils étaient mariés. Les verres se succèdent et il faut commencer à faire attention à garder de l'argent pour pouvoir prendre le bus le lendemain matin.

Le monde nocturne de la Kirghizie

  Les Kirghizes leurs proposent alors d'aller en boîte, ce qui après quelques hésitations (il y a beaucoup de fatigue et peu d'argent) est accepté ; ce n'est pas tout les jours que l'on peut aller dans une discothèque kirghize, et si bien accompagnés. L'entrée pourtant bon marché (40 soms) ruine nos deux hommes qui comptent maintenant sur l'argent de poche de Rémi pour acheter les billets de bus. Le lieu même est minimaliste : on y accède par une entrée qui rappelle celle d'un immeuble, il y a des gens qui rôdent et la caissière est une babouchka fatiguée. Sur la piste de danse il n'y a pas foule, et ce n'est pas les trois spots qui clignotent qui arrangent les choses. Néanmoins, on s'amuse. Enfin, le flirt semble tabou. Et comme C & E sont debouts depuis 5h du matin , ils sont à bouts (yo!) et ne tardent pas à rejoindre Rémi à l'hôtel Karakol pour dormir 4 petites heures.


Dimanche 19 Août 2001

(Journée d'Antoine et Jérémie)

L'attente

  Nous n'avons toujours pas de nouvelles de nos 3 compères. C'est d'ailleurs un peu stressant. Nous commençons à imaginer quelques trekks que nous pourrions faire autour de Bichkek.

Mais où sont-ils ?

  Normalement, Etienne, Rémi et Chris devraient arriver aujourd'hui. Nous nous levons un peu tard (comme d'habitude ?). La nuit a été un peu difficile pour Jérémie qui a dû en passer une bonne partie à se battre contre des moustiques. Nous allons dans un cyber-café (...) pour savoir si nos trois amis sont revenus sur Karakol. Pas de nouvelles ! Là ça commence à devenir un peu inquiétant et on stresse un peu. De plus après plusieurs jours de repos à Bichkek, nous avons à nouveau envie de bouger d'autant plus que le genou va beaucoup mieux.

Que faire ?

  Après avoir mangé à l'appartement, nous retournons passer une partie de l'après-midi sur Internet. Malheureusement, les nouvelles attendues n'arrivent toujours pas. Nous commençons à réfléchir sur ce que nous pourrions faire comme balades autour de Bichkek car nous sentons à nouveau l'envie d'aller dans les montagnes. De plus, à part quelques endroits surprenants comme Osh Bazar, il n'y a pas grand chose à faire à Bichkek. Nous essayons également de contacter Natacha qui doit bientôt revenir de son trek. La journée se termine par une petite soirée dans un café proche de l'appartement.


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