Carnet de Bord

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Vendredi 24 Août 2001

Départ

  C'est notre dernière journée kirghize. Après quelques derniers achats et préparatifs, nous rejoignons l'aéroport dans la soirée pour y prendre notre avion en direction de Moscou.

 

Chacun son rythme

  Les heures de lever sont très différentes pour chacun d'entre nous. Une fois levés, nous profitons une dernière fois du canapé et chacun prend sa petite aspirine matinale. Ah, la vodka...

  Antoine fignole ses pansements pour le voyage. En fin de matinée il est le seul à rester à l'appartement pendant que les autres retournent une dernière fois à Osh Bazar acheter des tapis. Puis c'est l'achat collectif du thé dans le supermarché local.

Rangement

  Le dernier déjeuner se fait en vitesse. Personne n'a faim à vrai dire. Et il faut faire les bagages, finir de ranger, trouver le bus pour l'aéroport… Et puis nous n'avons plus beaucoup d'argent, alors il faut compter.
  De retour à l'appartement, Antoine et Jérémie s'aident pour envelopper leur gros tapis dans des sacs poubelles. Il faut quelque chose de solide pour la soute, en espérant que la douane ne nous demande pas d'ouvrir le paquet pour le contrôler : d'abord il nous faudrait peut-être payer des taxes, et surtout ouvrir le paquet, ce qui ne nous réjouirait pas étant donné le temps passé à le faire. Chris, Rémi et Etienne finissent leurs sacs et nettoient l'appartement. En fin d'après-midi nous avons rendez-vous avec la maman de Natacha et la propriétaire du logement pour payer et rendre les clés.

Galère pour l'aéroport

  Une fois l'appartement rendu et payé, nous nous dirigeons vers le centre de Bichkek pour y attendre le bus qui nous conduira à l'aéroport. Nous trouvons un dernier petit restaurant en plein air d'où nous pouvons surveiller les bus, et c'est là que la galère commence. Service désagréable, petites portions, et tarifs exorbitants. Nous sommes assez mécontents, et en plus la fameuse ligne 153 est invisible. Comment faire pour aller à l'aéroport ?
  L'heure tourne, et le pauvre Rémi est encore mis à contribution pour nous sortir de là. Pas de bus, les gens n'ont pas l'air de trop savoir… Finalement après une longue discussion nous acceptons les services d'un homme d'une cinquantaine d'années qui nous propose son gros taxi pour nous emmener à l'aéroport. Le prix est un peu élevé mais nous acceptons, quitte à lui laisser quelques dollars.

Ouf

  Ca y est, nous voilà partis. Au milieu du trajet, qui dure une petite heure, notre chauffeur retire son enseigne de taxi pour passer un barrage car - évidemment - il n'a pas de licence. Une fois à bon aéroport, nous vidons nos porte-monnaies en achetant des cigarettes (les fameuses Pine), et nous pouvons enfin nous détendre.

  Jérémie sort une dernière fois son frisbee qui, décidément, nous aura bien occupés. Le jeu de belote est également de sortie, et nous nous couchons vers 22h en attendant le départ, prévu à 4h40 du matin.

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