Djildiz ou le chant des
monts célestes
René Cagnat
Editions Flammarion, 2003
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Djanibek, écrivain et poète kirghize,
se voit confier par son père mourant la mission d'apporter
sa tête dans un coffret auprès de ses parents enterrés
de l'autre côté de la frontière, dans le Xinjang
chinois.
Avec sa compagne Djildiz, une belle musicienne, Djanibek
monte une petite caravane et se prépare à traverser
clandestinement la montagne en suivant une piste secrète.
Le couple, un temps protégé par l'Esprit
du père dont il accomplit les dernières volontés,
chemine d'abord sans encombre, jusqu'à ce qu'il croise une
bande de Tadjiks mal intentionnés...
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René Cagnat, ancien conseiller
militaire, est ex-consul honoraire à Bichkek. Il a déjà
publié pas mal de choses sur la Kirghizie, des livres de photos
aux romans. Vous trouverez ici sa page web personnelle. L'action de ce récit se situe dans l'est du pays,
au niveau de la frontière chinoise. En réalité,
il s'agit d'une simplification géographique puisque la véritable
histoire de Djanibek et Djildiz - dont Cagnat a hérité
d'un manuscrit - se passe dans toute l'Asie Centrale.
Djanibek, fils de Toursounbaï, a rencontré Djildiz
alors qu'elle jouait du koumous dans les rues de Karakol pour gagner
de l'argent. La scène rappellera peut-être à ceux
qui ont vu le film la rencontre de Georges et Carla, dans Carla's
Song, de Ken Loach. C'est le début d'une grande histoire
d'amour, dont la force leur permettra de trouver les ressources morales
et physiques d'un voyage si épuisant et dangereux de Karakol
à la Chine. Car entre les brigands Tadjiks et la milice chinoise,
entre les pierriers insurmontables et le froid qui glace même
les sourcils, Djanibek et Djilidiz ne seront que très rarement
épargnés.
Cet ouvrage, impregné du mystère des Monts
Célestes, mêle un splendide récit d'aventures à
une belle histoire d'amour...
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