René Cagnat a été pendant
treize ans attaché militaire en URSS puis dans les
Balkans, avant de terminer sa carrière d’officier
en Ouzbékistan. Spécialiste reconnu de l’Asie
centrale, il a notamment écrit La Rumeur des steppes
(Payot, 1999). Ex-consul honoraire de France en Kirghizie, il
a enseigné à l’université
de Bichkek, ville à partir de laquelle il rayonne pour
approfondir sa compréhension de l’âme centre-asiatique,
tantôt nomade tantôt sédentaire.
Les espaces qui courent de l’Aral exsangue
aux monts Célestes, au cœur du Turkestan chinois,
ne peuvent laisser indifférent : aussi est-ce l’enthousiasme
qui caractérise le témoignage de ce familier
des steppes. Attachement passionné et sautes d’humeur,
récits et anecdotes jaillissent au fil de ses nombreux
voyages. Du mahalla – le quartier clos des sédentaires
ouzbeks – au djaïlboo – le campement des
nomades kirghizes – ce parcours invite à découvrir
les ethnies restées dans le berceau des grandes invasions,
au long des routes ancestrales de la soie et des pistes contemporaines
de l’opium.